Partage d’expérience de SVE: Nicolas à Cento

Nicolas, un jeune Nivernais, a déjà passé 2 mois en Italie à Cento , en Emilie-Romagne, une province du nord de l’Italie. Nous avions décidé de demander comment est la vie en Italie et ses impressions.

Nicolas, est-ce que cela a été difficile pour toi de te retrouver du jour au lendemain sans une seule personne connue auprès de toi?
Pas du tout, j’attendais de pouvoir partir depuis longtemps alors une fois là bas, je n’avais qu’une envie : découvrir et ça me plaisait d’être seul sans rien de connu autour.

As-tu eu du mal à trouver tes repères dans ton nouvel environnement?
Le plus compliqué a été de se repérer dans la ville, je me suis perdu quelques fois, mais on finit par s’habituer et par connaitre par cœur en très peu de temps.

Est-ce que tu as fais des choses particulières depuis ton premier jour? Comment ça s’est passé ton première semaine?
Du lundi au vendredi, deux heures par jour (une le matin, une l’après-midi) je m’occupe de la garderie dans une école. Au bout de quelques temps, j’ai commencé à avoir des activités spéciales quelques fois par semaine, qui sont simplement ce que font les organisateurs de l’association. La première a été occupée à la garderie seulement, donc ça s’est bien passé, c’était relativement calme.

En général, vouloir faire un SVE, c’est avoir envie de se rendre utile, vouloir aider des personnes ou une association qui a une mission d’intérêt général.
Comment ça se passe quand on ne parle pas la langue des personnes avec qui on doit faire quelque chose?

Pour ma part, je parlais déjà un peu l’italien avant d’arriver ici. Mais les dialogues avec les membres de l’organisation se font généralement en anglais qui permet à tout le monde de comprendre clairement ce qu’il faut faire, et quel que soit l’interlocuteur on peut réussir à se faire comprendre que ce soit par des gestes ou son attitude. Pour moi la langue n’est pas un problème ici je me débrouille assez bien en italien et en anglais pour pouvoir comprendre l’essentiel des conversations.

Au cours de tes allées et venues pour se rendre sur les lieux de tes activités ou pour tes premières démarches, pour faire tes courses ou ton promener, tu croises les habitants de ton nouvel ville.
Quelles sont tes premières impressions?

Les gens sont très souriants et sympathiques. Quand je dis que je suis français j’ai toujours droit à un sourire et une attention supplémentaire.

Partir en SVE, c’est s’installer dans un nouveau pays pour plusieurs mois. L’aventure SVE, ce n’est pas seulement les activités en tant que volontaire dans une association, il y a aussi des temps personnels consacrés aux loisirs.
Est-ce que c’est compliqué de s’integrer dans la ville locale?  Comment as-tu fait?

J’ai eu la chance d’avoir un collègue à la garderie de 23 ans, avec un groupe d’amis que je vois régulièrement dans le cadre de l’association. Ils m’ont toujours proposé des sorties dès les premiers jours donc chaque semaine avec eux je vais jouer au basket, au foot, je sors le soir … Donc aucune difficulté pour moi, j’ai tout de suite su à qui m’adresser mais l’important c’est surtout de ne pas hésiter à demander.

Quelles étaient tes intentions avant de partir: reprendre tes activités favorites? Profiter de ce nouvel environnement pour découvrir quelque chose de nouveau?
Avant de partir j’avais fait du basket, du foot et de la boxe. Mon ambition était de pouvoir un peu en faire ici, et c’est ce qui se passe même si je dois encore trouver un gymnase pour la boxe. On m’a donné une guitare car j’ai dit que j’en avais fait plus jeune, du coup je m’y suis remis aussi. Pour l’instant les choses que je souhaitais viennent naturellement à moi, je n’ai pas eu à changer d’avis sur ce que je voulais faire.

Ta conclusion en une phrase?
Franchement, venez en Italie.

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