Voilà un mois que j’ai quitté la terre francophone. Et moi qui pensais trouver une Europe presque similaire à celle de l’Ouest. Me voilà complètement dépaysée ! Effet surprise garanti ! Pourtant cette arrivée était presque compromise… Enfin, je devrais dire « cette bonne arrivée ».
Je suis arrivée à Kiev en un seul morceau, mais… sans ma valise. Quelle angoisse.
Je n’avais pas dormi de la nuit (excitation oblige), j’avais couru un marathon lors de mon escale et voilà que j’arrive à destination mais sans mes affaires… Je suis passée du tout au tout : euphorie, colère, déprime, inquiétude… Et tout se succède tellement rapidement.
Le fin mot de l’histoire : ma valise était à Amsterdam (là où j’ai fait mon escale), et je l’ai récupérée le lendemain. Et puis après une bonne nuit de sommeil, l’amertume de la veille n’était déjà plus là.
Alors bon.
Finalement j’ai commencé mon projet très rapidement. Je travaille avec YMCA Ukraine, mais aussi YMCA Kiev. Leur but est d’aider au bon développement de la jeunesse, que ça soit avec l’éducation ou par les loisirs.
Arrivée le jeudi, le samedi j’étais déjà en vadrouille à l’Institut français de Kiev pour parler d’un éventuel partenariat avec mon association ; après tout, en Ukraine les gens adorent les Français et la langue française (gare aux clichés omniprésents cependant : mangeurs de grenouilles/escargots, baguette sous le bras et béret sur la tête…). Bref, un premier contact positif surtout suivi d’une grande visite de Kiev avec des membres de YMCA.
Les deux semaines qui ont suivis, c’était surtout de la mise en place de projets, de la découverte de l’association mais aussi de mon nouvel environnement. Et il y a tellement à dire… Je ne saurais même pas par où commencer tant j’ai à raconter.
La troisième semaine, j’ai commencé à trouver mon rythme de travail, à prendre de nouvelles marques et de nouveaux repères. Au final, on se fait rapidement à la vie ukrainienne et on apprécie vite les petites différences quotidiennes.
Au moment où j’écris, je suis dans le train de nuit, je quitte juste mon séminaire d’arrivée. J’ai rencontré pleins d’autres volontaires de SVE, et aussi (comble du hasard), Rémy, un autre volontaire de Nevers. Ces quelques jours en compagnie de jeunes ayant la même expérience que moi, c’était rassurant, amusant et intriguant. Pouvoir parler et mettre des mots sur certains faits, c’est enrichissant.
En quelques mots, mon premier mois à Kiev est déjà inoubliable et surtout tellement plein d’anecdotes. J’ai hâte de voir ce que la suite me réserve !