Florian à la découverte de la Hongrie

Bonjour Nevers ! Je me présente.

Je suis Florian, un jeune Neversois qui vit en Hongrie depuis février 2021, et qui va retourner dans sa Nièvre d’ici … février 2022.

Premier jour hors quarantaine

J’ai réussi cette expérience grâce au Corps européen de solidarité qui m’a permis de découvrir la Hongrie mais aussi l’Europe pendant ces huit premiers mois de volontariat. En ce qui concerne le volontariat, je suis actuellement dans une structure où nous produisons des émissions diffusées à la radio et sur Spotify
(https://open.spotify.com/show/4f2wP3rTdEF4eNnHtpUtRt?si=0YFka5WzRVyjrkL5oXmpVw&dl_branch=1).

Ici, avec mes compagnons russes, espagnols, italiens, marocains et tunisiens (et aussi un autre français), nous produisons des émissions en tous genre, sur différents sujets tous plus variés les uns que les autres. Pour moi, le monde de la radio était un monde totalement inconnu ; aujourd’hui je commence à mieux le comprendre. Mais ce n’est pas notre seul travail, nous organisons aussi des événements avec la Ville, nous faisons la rencontre d’autres volontaires en mission en Hongrie, nous partageons notre expérience et notre culture avec les autres et inversement.

En ce qui concerne la Hongrie, c’est un pays sur lequel je n’avais que très peu d’avis avant de venir, et je ne connaissais pas grand chose sur son histoire ni sa culture. Maintenant, je peux affirmer que la cuisine hongroise est extrêmement bonne, et aussi très épicée, à ma plus grande surprise. Le pays est très beau et offre des paysages incroyables. Par contre, la langue hongroise est très difficile à apprendre donc quand les personnes ne parlent pas anglais, la communication est compliquée.
Pour moi, le volontariat est un bon moyen de voir de nouvelles choses, mais aussi de voyager et de voir de nouvelles personnes et de nouveaux pays. A l’heure où j’écris ces lignes, je me prépare pour mon voyage au Danemark. Depuis le début de ma mission, j’ai visité 7 pays sans compter la Hongrie. Voir l’Europe et se confronter à différentes cultures est pour moi la meilleure façon d’expérimenter le monde.

Pour les mots de la fin je ne dirais qu’un mot : osez ! Osez partir, osez expérimenter, osez avoir peur de l’inconnu, et osez l’affronter. Car la récompense à la fin vaut bien toutes les peurs du monde.

Voici quelques photos prises lors de mon séjour :

Le Parlement
Paysage de la ville d’Holloko
Premier moment de liberté pendant la pandémie de Covid lors de la levée des restrictions
Enregistrement d’un programme français avec mes notes
Moment de partage avec les autres volontaires durant l’été


Et maintenant place à quelques questions que l’on m’a posées sur mon volontariat :

  • Dans quelle partie de la Hongrie es-tu ? dans une grande ville ?
    Je suis situé à Nyíregyháza, une ville d’environ 120 000 habitants située à l’est de la Hongrie, à environ 70 km des frontières ukrainienne, slovaque et roumaine. Non loin de là se trouve la région de Tokaj qui est réputée pour ses vins.
  • Au début de ton projet de volontariat international, tu ciblais plutôt la Scandinavie, le Royaume-Uni, l’Irlande… Quel bilan tires-tu de cette « réorientation » et du choix de la Hongrie ?
    Il est vrai qu’au début je ciblais ces pays car je les trouvais plus attractifs. Ce que je tire de cette “réorientation” vers la Hongrie est une excellente expérience. Ce genre de pays – je pense à la Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie, ou aux pays de l’Europe de l’Est en général – , ne sont pas les pays qui font le plus rêver, mais ils possèdent chacun une richesse culturelle insoupçonnée. Donc je peux dire merci à cette “réorientation” !
  • Est-ce que l’argent que tu perçois de ton organisation d’accueil te suffit pour vivre au quotidien et te permet en plus de voyager ou bien tu utilises tes économies ?
    Je touche 90 000 forints par mois. Cela peut sembler beaucoup mais cela ne représente que 250 € par mois. En sachant que nous vivons à trois et que nous ne payons pas le loyer ni l’électricité et l’eau, et que le salaire minimum est de 500€, je trouve que nous sommes plutôt bien payés. Cela dit, cela ne me permet pas de financer mes voyages hors Hongrie et donc je dois utiliser mes économies. Pour moi cela n’est pas un problème car j’ai travaillé avant de partir donc j’avais déjà un capital de départ.
  • Est-ce que la communication, au jour le jour, dans l’organisation d’accueil, se passe en anglais ?
    La communication au sein de l’association se fait en anglais majoritairement, à l’exception de certaines personnes qui ne parlent que hongrois et avec lesquelles nous avons besoin d’un “traducteur”. Avec les personnes francophones je parle français.
  • Est-ce que cette organisation est une radio locale avec des journalistes professionnels et rémunérés pour cela ou des amateurs ? des bénévoles ?
    Je pense que je peux considérer la radio avec des journalistes professionnels, car ils travaillent à plein temps à la radio.
  • Est-ce que tu utilises tes compétences acquises dans le cadre de ta formation initiale ?
    J’ai effectué une formation liée à l’informatique pendant 5 ans avant de partir pour ce projet de volontariat. Mon but était de découvrir le monde de la radio et de travailler avec des personnes venues d’autres pays. J’utilise parfois mes compétences déjà acquises pour réparer les ordinateurs de mes collègues ou modifier le site web de l’association quand ils en ont le besoin. Je sers de “technicien” on pourrait dire !
  • Quels sont tes projets pour l’après-volontariat ? Toujours envie de travailler à l’étranger ?
    Mon but premier avant le volontariat était de travailler à l’étranger, et cette volonté s’est renforcée pendant ma mission. J’ai toujours envie de voir d’autres cultures, de rencontrer de nouvelles personnes, de voir de nouvelles méthodes de travail.