Élisa : Quand on commence à voyager, on ne peut plus s’arrêter!

Ça y est, ça fait déjà 1 mois que je suis partie! J’ai d’un côté l’impression d’avoir quitté Paris hier et de l’autre j’ai la sensation d’être ici depuis des années, sûrement parce qu’on a fait énormément de choses en 1 mois.

En ce qui concerne notre mission en tant que telle, les conditions de travail sont vraiment optimales. On doit organiser des jeux et activités pour des enfants sur une île, l’Ada, qui se trouve sur le Danube. C’est une île avec une plage, des espaces de beach-volley, un bar, un glacier et surtout de magnifiques couchers de soleil. On y accède par bateau et on a à chaque fois l’impression de partir en vacances quand on va travailler.

Les enfants nous connaissent maintenant, ils sont super contents quand on arrive. On organise des sessions de face-painting, des compétitions de châteaux de sable, des chasses aux trésors, des activités de peinture … J’ai la chance d’être avec un grand nombre de volontaires qui sont maîtres et maîtresses dans leur pays d’origine et qui nous ont appris plein de techniques et de méthodes d’animation pour les enfants.

Ensuite, ce qui est génial dans ce volontariat, c’est qu’on a énormément de temps libre après le travail et notamment nos week-ends; cela nous permet de voyager. En plus de cela, la vie dans les Balkans est beaucoup moins chère et on a pu faire un voyage tous les week-ends depuis que l’on est arrivé. On a tout d’abord passé un week-end à Novi Sad en Serbie, un autre à Belgrade toujours en Serbie et le week-end dernier à Budapest en Hongrie. C’est génial de pouvoir visiter tous ces pays qui sont si loin de la France mais tout proche de Vukovar. Ça me permet d’avoir une meilleure connaissance de cette partie de l’Europe et de découvrir plein de cultures différentes.

Au niveau personnel et émotionnel, ce premier mois a été vraiment intense. Vivre avec toutes ces personnes 24h/24h nous a permis de nous connaître très vite et de créer des liens très forts. De plus, passer autant de temps avec tous ces volontaires de nationalités différentes et faites d’histoires aussi différentes ne peut être qu’enrichissant. On s’est partagé nos cultures lors des soirées interculturelles et nos langues respectives lors des échanges linguistiques, on a tous appris les uns des autres. A la maison, on parle un anglais mélangé avec de l’allemand, du hongrois; du polonais et du français, ça donne quelque chose de très drôle. En tout cas, on sait déjà que le départ sera difficile.

Le bilan après 1 mois de volontariat à Vukovar est donc uniquement positif et la suite risque de suivre le même chemin: on part une semaine sur la côte Croate pour nos vacances. Quand on commence à voyager, on ne peut plus s’arrêter!