Découvrez par les yeux de Justine une belle expérience au Canada

Justine ARAUJO, jeune Nivernaise, a fait une formation en AEC (Attestation d’études collégiales) à Québec, Canada, pendant une année.

A sa rentrée, elle nous raconte sa belle expérience qu’elle veut partager avec nous. Voici ses réponses à nos questions:

  1. Pourquoi as-tu voulu faire une formation à l’étranger ? J’ai toujours voulu partir à l’étranger. Je pense que faire ses études à l’étranger est très enrichissant au niveau culturel, il y a plein de rapports, on rencontre des gens de partout et puis, découvrir un autre système scolaire c’est aussi très intéressant. Pour moi, c’est un enrichissement personnel, j’ai voulu me prouver à moi-même que je suis capable d’aller à l’étranger, de me débrouiller toute seule et j’ai voulu aussi découvrir une autre culture, car pour moi voyager c’est très important.
  2. Comment as-tu trouvé cette formation ? Mon père connait Isabelle Perasso-Biard et c’est lui qui lui a dit que j’aimerais faire des études à l’étranger. Alors Isabelle lui a parlé d’Accès Études Québec, une plateforme qui envoie des français au Québec, et c’est donc comme ça que j’ai pu partir. Cette plateforme propose plusieurs écoles et moi j’ai commencé à me renseigner et à choisir ma formation.
  3. Connaissais-tu déjà la langue ? Oui, parce qu’au Québec, on parle le français. C’est vrai que l’anglais est plus présent qu’en France, mais cela m’a donné l’opportunité de progresser en anglais. Pourtant, ce n’est pas du tout obligatoire de parler anglais avant ou pour aller au Québec. 
  4. Comment es-tu logée ? Tout d’abord j’ai été logé dans la résidence de mon école et puis j’ai pris un appartement pour avoir plus d’indépendance.
  5. Comment s’est passé ta formation ? La plus grosse difficulté c’était le travail en distanciel. D’une part cela a été un point positif, mais d’un autre, négatif aussi. Être toujours derrière un bureau, au niveau social ce n’est pas top. Je n’ai pas pu faire beaucoup de connaissances dans ma classe, sinon plutôt dans ma résidence. Par contre, les côtés positifs ont été le système scolaire canadien qui est très sérieux. Dans cet établissement, on a eu de très bons professeurs qui ont de l’expérience. Ils nous ont fait rencontrer, même virtuellement, des gens du milieu de l’événement et des personnes qui pouvait nous aider. Ainsi, j’ai eu pas mal de contacts et j’ai été très motivée. Je suis très contente d’avoir étudié la gestion de l’évènement et du congrès, même si je ne pense pas de continuer dans ce domaine. J’aimerais plutôt m’occuper de la décoration pour des évènements. Une partie vraiment importante de ma formation c’est d’avoir créé un évènement virtuel en équipe. Ce projet a impliqué la recherche des fournisseurs en temps de pandémie et on a été très fiers de nous. On a réussi à ramasser une somme d’argent considérable qu’on a après donnée à la fondation Fibrose kystique Québec. Cela a été une très belle expérience.
  6. Et la vie en Canada ? La bourse te suffit ? Je n’ai pas eu de bourse. L’argent avec lequel j’ai vécu c’est ce que j’ai gagné pendant trois ans en art graphique. Durant trois ans j’ai travaillé dans une usine et j’ai mis de l’argent de côté et c’est ça ce qui m’a permis d’aller au Canada. En plus, là-bas j’ai travaillé dans une usine pendant la nuit pour pouvoir subvenir à mes besoins. J’ai fait plus précisément des colis à Amazon. Le fait que j’ai fait la formation à distance m’a permis à travailler, du coup cela a été un point positif du télétravail.
  7. Tu es donc satisfait.e ? Oui, je suis totalement satisfaite. C’est qui est un peu triste c’est que je suis arrivée là-bas en plein période de Covid, ce qui rendait les gens un peu distants et les contacts plus difficiles. Les sorties et les visites sont aussi un peu moins faciles, mais je suis quand même satisfaite de mon année au Québec. Être à l’étranger implique à se débrouiller tout seul et je suis heureuse d’avoir tenté cette expérience. J’ai quand même fait un cercle d’amis français et je suis contente des rencontres que j’ai pu faire malgré la pandémie.
  8. Comment envisages-tu la suite ? L’année prochaine je pense de faire une formation en décoration intérieure dans une autre école. J’ai vraiment hâte de débuter cette formation qui va durer 2 ans.

Merci beaucoup Justine de nous avoir raconté ta belle expérience et bonne chance pour la suite !