Cela fait maintenant trois semaines [début février] que j’ai atterri à Madrid. Trois semaines et pourtant, je me sens déjà à la maison. Il faut dire que j’ai un peu triché, ce n’est pas la première fois que je viens à Madrid. Mais c’est la première fois que j’y reste plus d’une semaine. Et c’est la première fois que je vais voir cette ville évoluer au fil des saisons.

Une ville est très différente selon si tu y habites ou si tu la visites. Disons que la perception que tu as de cette ville est plus complète lorsque tu peux voir ses changements, son évolution tout au long de l’année. Pendant les prochains mois, je vais devoir vivre au rythme de la vie Madrilène, et ça, ça m’enchante !

Bref, passons les blablas ! Moi c’est Canelle ! Je suis originaire de Nevers et je serai à Madrid pour un volontariat jusqu’à fin juillet. Grâce au Corps Européen de Solidarité, j’ai pu choisir mon projet et ma destination. Alors, pourquoi Madrid me direz-vous ?

J’ai toujours été attirée par l’Espagne et par sa langue. Cette attraction s’est renforcée lorsque j’ai rencontré des amis espagnols en Erasmus. Au moment de choisir une destination pour le volontariat, le choix était déjà fait. C’était l’Espagne. Je savais qu’il serait facile de m’adapter à la vie espagnole. Cette culture et ces gens me parlent.  Plus que la langue, c’est le pays tout entier qui m’intéresse. (Et je ne mentionne même pas la nourriture, qui est divine.)

Outre le pays, il fallait aussi que le projet de volontariat m’intéresse. Après avoir été aiguillée par Isabelle, chargée de la mobilité internationale à la mairie de Nevers, j’ai passé quelques entretiens et j’ai choisi le projet EuropaJoven à Madrid. Et par chance, ils m’ont choisie aussi. Et par double chance, ils ont aussi choisi 4 autres volontaires, James et Abdi d’Ecosse, Samira d’Autriche et  Michela d’Italie, avec qui je m’entends très bien.

(Preuve en images !)

Et par triple chance, on a été accueilli par la meilleure équipe qu’il soit !

Big up à Yuki, Rafa et Rosario pour tous les efforts qu’ils ont fait pour notre intégration !

Pour finir, l’association dans laquelle je suis, Asociación cultural San Pablo, a pour but de venir en aide aux enfants, ainsi qu’aux familles qui peuvent souffrir d’exclusion sociale. C’est la volonté de créer un espace socio-éducatif dans lequel ils pourront se développer intégralement. Plusieurs thèmes peuvent être abordés et développés lors du temps libre avec les enfants, tel que le racisme ou les sujets tabou comme la sexualité. Ils peuvent être travaillés à l’aide de films, de temps d’interactions, de jeux…

Je vous expliquerai davantage ce que nous faisons dans les mois prochains.

A bientôt !

Canelle