La Gap Year

Nous avons visité le lycée Raoul Follereau et BacFM pour parler année de césure ou année sabbatique, Gap Year en anglais et de volontariat. Qui est « nous » ? Les volontaires en SVE à Nevers – Hannah, Merilin et Cristina et bien sur notre interviewer Remy !

Aujourd’hui elles sont ici à Nevers pour faire un SVE, mais qu’est qu’elles ont fait avant?

Merilin: J’ai fini le lycée il y a 4 ans. Je considérais différentes options pour étudier et je suis allé étudier science du multimédia, mais cela n’a pas répondu à mes attentes. Donc j’ai abandonné l’école et en même temps, j’ai trouvé un emploi en tant que graphiste et j’ai passé un an à faire cela.

Cristina: Pareil que Merilin: étudier et travailler. J’ai un diplôme en Communication audiovisuelle et un Master en Gestion International de l’entreprise et des Langues, mais en Espagne, je suis professeure d’anglais.

Hannah: J’ai commencé mon SVE en France juste après avoir fini l’école. Pour moi c’était évident de passer quelques temps en France après mon bac car je veux étudier le français. Mais je ne suis pas la seule personne qui va à l’étranger après le bac. En Allemagne c’est normal de partir après l’école. Il y a beaucoup de jeunes qui ne se sentent pas prêts pour étudier et après ils veulent découvrir le monde ou réfléchir au métier qu’ils veulent faire.
Donc, ils se prennent un an pour faire un service civique, pour voyager, pour faire un service volontaire européen, comme moi, ou parfois juste pour réfléchir et après ils commencent leurs études.

C’est vrai Hannah qu’en Allemagne et dans les pays scandinaves il est très commun de prendre un an après le bac pour voyager, réfléchir à son avenir, penser ce que l’on veut faire, ce que l’on veut être. En France, cette pratique n’est pas encouragée, il faut avant même d’avoir passé le bac choisir quelle école ou université on souhaite intégrer, et ainsi se prédestiner à un certain travail. Personnellement, je trouve que cette situation est un peu malheureuse et ne permet pas la réussite d’études supérieures: selon une étude mise en ligne par le ministère de l’éducation seulement 39% des nouveaux arrivants à l’université obtiennent la validation de leur 1ère année de licence.

Sont les jeunes prêts à choisir ce qu’ils veulent étudier et a fortiori le métier qu’ils veulent exercer à 18 ans?

Merilin: Je sens que je n’étais pas prête à faire le bon choix. C’est la pression de la société – qui m’a fait aller à l’université, obtenir un diplôme etc. J’aime vraiment le système en Allemagne et je pense qu’il est plus intelligent.

Cristina: Je suis complètement d’accord 150%.

Quelles sont-elles attentes par rapport au service volontaire européen?

Cristina: Dans mon cas, la situation économique de mon pays est très grave et la concurrence sur le marché du travail est très importante. Il n’y pas beaucoup de boulots et il est très important avoir quelque chose qui te distingue des autres candidats. Donc, professionnellement, j’espère avoir une expérience de plus pour travailler en Espagne ou à l’étranger.

Merilin: Je suis d’accord avec Cristina. Je voudrais aussi ajouter, que SVE apporte tant d’opportunités et en même temps cela t’oblige à sortir de ta zone de confort. Je pense que pour moi le SVE est permet en particulier d’apprendre et d’évoluer.

Hannah: Comme j’ai déjà dit, je veux étudier le français pour devenir un professeur de français. Pour cela c’est facile à comprendre que je veux vivre quelque temps en France pour faire connaissance avec le pays, les Français et aussi pour améliorer mon Français. Et le SVE me donne cette possibilité.

Pour prendre le temps de réfléchir à son avenir de se découvrir et de découvrir les autres, le Service Volontaire Européen ou SVE semble donc la solution rêvée, bien qu’il soit assez peu connu.
C’est un programme de mobilité internationale financé par l’Union Européenne qui permet de voyager et de vivre pour une durée 2 à 12 mois dans un pays de l’Union ou un pays partenaire. Il est accessible à tous les jeunes de 17 à 30 ans!

Pour plus d’information – quoi sont leurs projets, qu’elles ont trouvés intéressant de Nevers et qu’elles aiment faire ici – écoutez le podcast:

http://www.bacfm.fr/ajax/podcast-916.html

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